Nina DE ANGELIS choisit l’encre de Chine comme matériau principal. Le mouvement est le sujet principal de sa création. L’objet de son travail est d’observer le rythme de la nature, afin de l’extraire dans un langage gestuel abstrait.
Parfois, la peinture l’emmène vers la performance où le geste du pinceau devient chorégraphique. D’autres fois, elle se tourne vers l’installation pour laisser le geste se nourrir de l’ampleur dont il a besoin.
Ses gestes picturaux deviennent alors une danse, un mantra sans mot. Elle invente des répertoires de gestes, des relevés d’impulsions, des alphabets de langues abstraites. Pour l’artiste, peindre, c’est révéler la surface des mouvements. L’écriture poétique accompagne la peinture et sa pratique, aiguise le regard quotidien, donne de l’élan au pinceau.
« Dessiner, c’est un jeu dont la règle s’invente au fur et à mesure du geste. »